Douceur d'été sous la pluie

la distraction...n'existe t' elle pas pour mieux se concentrer sur l'essentiel ou n'est ce là qu'une paresse désobligeante pour les autres ?
Je ne retiens pas ce que l'on me dit , ni ce que je lis et cela vaut pour les mots que je dis ou que j'écris.
je crois que je n'ai pas d'intérêt réel ni pour ce que les autres font ni pour ce que je fais moi si cette activité ne me projette pas immédiatement dans cet espace mystérieux de l'improvisation, de la Rencontre.
Mes moments retenus sont faits de couleurs, d'émotions de sensations mais rarement de ce qu'il s'est dit.
Je peux donner la tonalité d'un livre , sa saison, qualifier son énergie, les émotions suscitées mais rarement son histoire.
Est ce normal docteur?

Et pour écrire cette douceur d'été je n'ai qu'à la goûter en fermant les yeux ...
C'est un rêve de matcha bercé dans son lait ,
une onctuosité apaisante , entre la fermeté de l'agar agar et la souplesse  du kuzu;
Accompagné de son coulis de myrtille c'est une amertume réconciliée,
la douceur des kamis qui nous réchauffe l'âme quand l'illusion de la séparation nous prend.

1/4 de litre de lait de soja
3 càs de sucre non raffiné
3 càc de Kuzu
2 gr d'agar agar
3 càc de matcha

et pour le coulis:
50 gr de myrtille
200 ml de lait de soja
2 càc de citron

Faire bouillir les myrtilles avec le citron dans un peu d'eau puis ajouter le lait de soja et cuire à feu doux environ trente minutes, réservez.

Faire chauffer le lait de soja après l'avoir mélangé avec la poudre de matcha ,
délayer le kuzu dans un peu de lait puis l'ajouter ,
tourner à feu doux environ 20 mn jusqu'à sentir un léger épaississement.
Ajouter l'agar agar  puis arrêter la cuisson après deux minutes.
Mettre dans des ramequins et réserver au réfrigérateur.
Démoulez après deux heures environ et servir avec un peu de coulis.